2009
« Ni le jour, ni l'heure »
Vanités

Hommage à Philippe de Champaigne - 138 x 152 cm
Dans l’atelier de Fabrice Rebeyrolle- véritable laboratoire du docteur Faust- la poussière a recouvert les monceaux de livres.
Un crâne est resté abandonné sur le côté, le sablier ne sait plus reconnaitre la flèche du temps qui l’animait.
Les vanités affirment que le rêve d’infini est illusoire.
Ce message d’une fin du temps, les vanités de Fabrice Rebeyrolle donnent à le voir sans faux- fuyants, dans la musique aux harmonies inspirées par la pure vision.
Philippe André, Le saisissement et la fureur (extraits), Janvier 2010






















C’est en creusant la chair que se découvre la rigueur de l’innommable, qui perdure au-delà du geste quand il n’est plus âme qui soit.
Sous les baisers avides de la terre gloutonne il n’est point de mots doux à proférer, de musique céleste à ouïr.
Et sous les doigts savants du peintre élémentaire, la mort sera vaincu par la mort même , afin que le tableau survive.
Creuser la chair et faire que les morts lèvent la tête et fixent du fin de leur éternité la chair est vaine
Bernard Teulon- Nouailles, Quand la chair est vaine, (extraits) Avril 2010

Objet-crâne - 2009


























Exposition Peintures en chair et en os...
Groupe d'Art Contemporain
Annonay, 2010