Dans une quête d’un « impossible horizon », j’ai livré une réflexion sur les dessous de la peinture en liaison avec les secrets de la terre, tout en malmenant le paysage vu.
Long travail de « labour » puis de sédimentation.
Avoir sa terre en soi-même.
Fabrice Rebeyrolle, notes d'atelier, 2008
A fleur de terre
[A fleur de terre] Terre arable du songe - 81 x 100 cm
La terre et ses frontières aquatiques, c’est d’abord l’affaire de Fabrice Rebeyrolle.
Aux horizons de son atelier, les vastes étendues limoneuses inspirent ses motifs.
Son imaginaire les abstrait.
On imagine l’artiste, récoltant la glèbe pour des œuvres futures : cueillette tactile en devenir, materia prima.
Ainsi la peinture conjugue tous les gestes de son « fabricien », ceux de sa pratique artistique comme ceux, banals en apparence, du quotidien.
Création à l’exemple des démiurges qui, selon les grands mythes façonnèrent l’homme dans la boue .
Hymne à la terre – mère.
Claude Frontisi, A fleur de terre (extraits), Février 2009
Objet-fouilles - 2008
A fleur d'eau
[A fleur d'eau] Passare - 75 x 75 cm
Fabrice Rebeyrolle regroupe ses barques dans la séquence générique « A fleur d’eau ».
Les formes émergent de ces œuvres, errantes dans la lumière brumeuse des transparences et des coulures, immobiles dans l’aire de silence du format carré, embarcations aériennes aussi bien que lacustres, nilotiques autant que Vénitiennes.
Claude Frontisi, A fleur d'eau (extraits), Février 2009
Objet-Bateau Ivre - 2010
Exposition Passages
Cloitre Saint-Louis
Avignon, 2009
Catalogue