top of page
Gravures

Gravures

Sélection 1980-2020

Depuis le début des années 80, Fabrice Rebeyrolle crée des gravures et des monotypes en contrepoint à sa production de peintre. Il revendique ce mode d’expression comme un langage à part entière.

La technique en taille douce lui  permet de réaliser le travail de la plaque sur diverses matrices :​ Cuivre, zinc, aluminium, plexiglas,  bois, carton etc.…

Sur la presse dans son atelier, il effectue lui-même le tirage entre 7 et 15 exemplaires maximum afin de conserver le caractère singulier et précieux de l’estampe. Très souvent, les gravures tirées sur différentes sortes papiers, notamment sur Velin d'Arches, Moulin du Gué, ou sur Japon​ sont rehaussées à la main.

Fabrice Rebeyrolle a participé régulièrement aux principales manifestations de l’estampe en Europe : SAGA (Fiac édition) Paris, Cologne, Francfort, Amsterdam, Barcelone.

Ses estampes sont diffusées dans plusieurs artothèques, éditées par les Éditions Mains-Soleil.

Gravures récentes

Années 2000

Années 1990

Années 1980

« Pour moi, la gravure est l’art des profondeurs… »

La gravure est étroitement liée à la civilisation humaine. C'est le médium le plus primitif et le plus contemporain. Les premières empreintes de mains dans les grottes sont les estampes primitives.

La gravure traditionnelle entretenait des rapports étroits avec le livre, elle existait avant tout comme moyen de reproduction. Liée à la peinture et aux autres formes d'arts plastiques, elle les reproduisait et les diffusait au sein du livre.

Aujourd'hui les moyens de reproduction sont multiples et d'une redoutable fidélité. 
La gravure en profite pour retrouver sa valeur de médium d'expression picturale. Il ne s'agit plus de reproduire une image existante sur une planche et de l'imprimer pour obtenir  une gravure de reproduction mais de travailler directement la matière même de cette planche et de créer une gravure originale.

 

Le façonnage de la matrice est un travail particulier qui pourrait être à mi-chemin entre celui du sculpteur et celui du peintre dessinateur. La gravure se libère en partie des contraintes techniques, la reproduction fidèle "au trait" n'étant plus d'actualité, on peut  bien entendu continuer à utiliser la matrice traditionnelle en métal mais aussi expérimenter toutes sortes de matériaux (lino, contreplaqué, enduits etc.) ce qui permet de travailler en toute liberté, obtenant ainsi une grande spontanéité dans la réalisation des estampes.

Le tirage d'une gravure est un travail artisanal précis fait d'une série de manipulations : choix du papier, encrage, essuyage et passage sous presse.

Cette succession d'étapes manuelles fait que chaque épreuve imprimée  possède un caractère unique  car on peut obtenir des résultats très différents dans un même tirage.

Chaque estampe a donc valeur d'original, d’autant qu’elle est souvent rehaussée à la main. Cependant, l’ensemble doit rester cohérent. 

 

Le parti- pris de réaliser un tirage très  limité, (entre 7 et 10 exemplaires) permet de conserver la préciosité de l’édition. Il n'est plus question de reproduction en grand nombre, mais de création à part entière.

 

Ce médium peut aussi être présent dans la réalisation de livres d’artiste.

Le rôle de la gravure dans l’évolution humaine me semble déterminant : support de diffusion avec le livre et support de mémoire.

Fabrice Rebeyrolle, Notes d’atelier

bottom of page