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Fabrice Rebeyrolle

Artiste-peintre et graveur.

Depuis plus de 40 ans, le travail de Fabrice Rebeyrolle est exposé tant en France qu’à l’étranger dans des galeries, musées et centres d’art et représenté dans les principales foires internationales d’art contemporain.

 

Éditeur et graveur, il est fondateur des Éditions Mains-Soleil.

​Actuellement, il vit et travaille à Issoudun, France.​

Fabrice Rebeyrolle, portrait

"Fabrice Rebeyrolle - L'énigme de la visibilité"

Un film d'Estienne Rylle

Ce film a été sélectionné pour la 7ème édition du Festival MIFAC

(Marché international du film sur les artistes contemporains)

La peinture comme ciel et terre du corps

par Dominique Sampiero
Septembre 2023

Qu’elle soit ancrée dans la figuration ou l’abstraction, cette dynamique picturale d’une œuvre généreuse et prolifique en chantier depuis près d’un demi-siècle (Il faudrait plutôt écrire : l’acte, l’engagement de peindre chez Fabrice Rebeyrolle), implique toutes entières et sous un certain angle : l’épreuve, la vérité et la question du corps. On pourrait témoigner que c’est une œuvre alchimique et poétique. Cela ne suffirait pas. De l’homme méticuleusement inquiet, en effervescence par profession de foi, en dévouement obstiné et radical au projet enraciné en lui, de ce fou de poésie depuis l’enfance, adopté puis adoptant à travers les poèmes lus et récités à voix haute de Rimbaud, Apollinaire, Rilke, Mallarmé, Char… une famille de mots et de vers, ou peut-être, tout simplement, d’un passionné précoce emporté par la joie et la ferveur de sa quête, esprit traversé par les pensées et le langage, à la vitesse d’une émotion en recherche d’unité et de sincérité, surgirait, avec constance et acharnement, et depuis qu’il a appris à parler et à se tenir debout face à lui-même, une conversation par et avec la couleur, entre le visible et l’invisible : la pierre brute de toutes les facettes du réel.  Dans un entre-deux intime, tendu, toujours exigeant, à travers une œuvre dense, remarquablement curieuse, exploratrice par ses périodes, ses séries diverses, et l’ampleur de la production, s’ouvre devant nos yeux, une sorte de journal de bord d’un explorateur de lumières, les découvertes d’un chercheur de formes et de matières, s’efforçant de dialoguer, à travers une surface devenue miroir de sa quête, par l’éventail des joies, des détresses et des conquêtes : les trahisons, les éblouissements et les inquiétudes de notre humanité.  Quelqu’un, un autre en lui, un mystère dont il se confronte à chaque geste, à chaque toile, aurait allumé dans son cœur et ses visions, un incendie, un feu intense pour sortir de la grotte platonicienne et non pas se retourner. Pour voir enfin en la pénétrant, la beauté sublime et orageuse du monde. Au moment où elle se fait, se défait, enfante ou accouche d’elle-même.  Fabrice Rebeyrolle peint avec ses mains, avec son corps, debout et totalement présent, dans l’épaisseur éblouissante et toujours en mouvement du réel.  Parce qu’avec lui, peindre s’invente encore entre coudre, broyer, moudre, découvrir, recouvrir, éclairer, éteindre, se tendre et s’éprendre, creuser, enterrer, déterrer, brûler, se déprendre, détendre le blanc en quelque chose de vivant, reconnaissable. De l’ici revenu de là-bas. Quand je l’écoute parler de son travail, même abondance déferlante : le derviche tourneur fait pleuvoir du sens dans toutes les directions.  Des souvenirs se mêlent à des blessures. Des choix, des décisions. L’instant vécu se creuse. On assiste à l’esquisse puis à l’échafaudage d’un être en construction permanente.  On se sent projeté dans une autre dimension. On participe à l’être avec par une envie de creuser le sol de la rencontre pour trouver les sources.  Fabrice Rebeyrolle est insupportablement contagieux. Terriblement attachant. Incendiaire de l’ici maintenant. On arrive à se demander si on pourrait mourir de cette rencontre avec l’homme, avec l’œuvre.  Quelque chose nous affirme qu’il n’est plus souhaitable de fuir. Une ferveur et un apaisement tangible gagnent du terrain dans notre moi intime, qu’en convoquant, le peintre a nourri du sentiment d’un infini possible, d’une pleine conscience réconciliée avec l’instant présent.  Dominique Sampiero Extraits du texte de « L’écriture de la couleur, poétique de la ferveur et de l’apaisement » Septembre 2023

À la une

L'ouvrage ELLES a reçu le prix Pierre Dhainautdu livre d’artiste pour l’année 2023

« Le peintre change le monde en peinture »

Gaston Bachelard

Atelier de l'Aliette

Atelier de l'Aliette
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