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De près, de loin
Enfances

« Mon enfance à Auvers-sur-Oise »

Défi qu’on dirait d’emblée impossible à relever, que celui lancé à un peintre qui a déjà une œuvre plus que considérable derrière lui : évoquer l’enfance !

Pourtant chez Fabrice Rebeyrolle l’écho intérieur provoqué par ce mot est immédiat, visionnaire, épiphanique. Deux œuvres de Vincent van Gogh surgissent tout de suite à ses yeux : L’Eglise d’Auvers et le Champ de blé aux corbeaux. Peintures issues tout droit de sa mémoire, créant dans le même instant leur propre espace, elles lui apparaissent en ce lieu étrange de la psyché où se confondent le proche et le lointain, le présent et le passé, la trace profonde et la création à venir…./

À Auvers-sur-Oise, où il passa son enfance et son adolescence (et où il installera dix années durant son premier atelier de peintre professionnel dans une ancienne usine désaffectée), le jeune Fabrice fut saisi par la présence incommensurable de Van Gogh. Quels purs moments de saisissement à se recueillir quelquefois dans la chambre de l’auberge Ravoux où vécut durant deux mois puis mourut le peintre des nuits étoilées, et combien d’heures à évoquer au fil des jours cette éclatante figure de rêve...

Chargé de son chevalet et de son matériel de peintre, l’adolescent longeait pour se rendre sur le motif l’église dont le souvenir, associé à sa toute première vision de la toile de Van Gogh, le renvoie aujourd’hui sans équivoque à sa très précoce vocation de peintre.

Philippe André, L’enfance à Auvers-sur-Oise de Fabrice Rebeyrolle (extrait)

« Infanta »

Après le dernier Van Gogh, c’est à l’ultime Vélasquez que Fabrice Rebeyrolle fait appel pour évoquer les figures primordiales de son enfance…./

Mais c’est seul, après avoir aussi accompli l’indispensable voyage en Italie, qu’encore adolescent il part à l’aventure pour Madrid.

Ce qui l’attire au Musée du Prado ? Non, ce ne sont pas les œuvres hallucinées de Jérôme Bosch, mais bien plutôt celles de Diego Vélasquez et de Francisco de Goya - les maîtres en la matière.

Fabrice sait avant même d’accomplir son périple ce qu’il veut par dessus tout scruter là-bas : la touche qui l’éblouit depuis toujours, la touche dont Vélasquez - «  le plus grand peintre qu’il y ait jamais eu, le peintre des peintres » selon Edouard Manet – devint le magicien absolu dans les dernières années de sa vie.

Aussi quand le peintre adulte veut maintenant évoquer l’enfance, c’est l’Infanta et nulle autre figure qui surgit à ses yeux.

Philippe André, L’infante solitaire de Fabrice Rebeyrolle (extrait)

2021

« Enfance(s) »

2021

2021
Traversée des
apparences

1- Paysages des lambeaux -18- 158 X 118

​« Paysage

des lambeaux »

2021

11-A fleur d'étoiles t.mxte sur panneau

​« Fleurir encore »

2021

38-Mon enfance à Auvers sur oise - L'EGLISE 2- 75 X 56 cm 2020 ref- 20-118.jpg

​« Enfance(s) »

2021

7- ELLES138 X 151cm ref-21-134.jpg

​« ELLES »

2021

1-Le massacre des innocents 122x 150cm 2021 ref -21-132.jpg

​« Exister -

Coexister »

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