L’homme effaré d’être cet homme
Que rien ne rattache à rien
Visage de son propre rêve
Moins un visage qu’une émanation d’humain archaïque
A la ténèbre toute close
Ce fragment de nuit plus sombre que la nuit toute entière
Dans une solitude absolue
L’homme habité par son propre mystère
N’ayant de regard que dedans.
Fabrice Rebeyrolle, notes d’atelier
Septembre 2019
« Le torse d'Adèle »
Pour moi, Rodin est d’abord un modeleur de terre et de plâtre.
Dans chaque parcelle de matière, dans les moindres replis, la sensualité est constamment présente.
« Grandes courbes simples d’un fruit désiré » dit- il… Rodin est un ogre amoureux.
Le torse d’Adèle témoigne de cette traque du corps et c’est précisément ce modèle en particulier qui m’a inspiré.
En contrepoint, j’ai donc décidé de faire un tableau qui établit ce rapport singulier entre deux représentations du corps : celle de la sculpture et celle de la peinture.
Fabrice Rebeyrolle – Extraits de notes d’atelier Octobre 2019