top of page
Haut page
Soffles & songes

2012

2011-2012

Souffles &

Songes

encore-jour-ciel.jpg

​« Encore un jour à regarder le ciel »

2010-2011

paysages.jpg

​« Les Paysages »

2011

selva.jpg

​« Selva Oscura »

2012

montagnes-sacrees.jpg

​« Montagnes Sacrées »

2012

boeuf-ecorche.jpg

​« Bœuf  Écorché »

2012

« Encore un jour à regarder le ciel  »

« Il est donc clair qu’il n’y a pas de lieu, ni de vide, ni de temps en dehors du ciel.
C’est pourquoi les choses de là haut ne sont point dans un lieu.
Nul temps ne les fait vieillir.
Le ciel ne vieillit pas
»​


Aristote, Traité du ciel.

Être sur la terre, c'est être sous le regard du ciel.

 

La problématique fondamentale de ce thème a été pour moi : ​l'espace, l’espace poétique, l’espace du monde, l’espace de l’œuvre, le regard poétique. Dans cette suite de peintures, les bandes verticales souvent suggérées dans le support renvoient à la structure symbolique de la verrière de « l’atelier du peintre » et à son regard irrationnel.

Un regard poétique à partager dans l'espace du monde comme une image mobile de l'éternité.
Tout cela dynamise l’imaginaire vers une métaphore dont le contenu reste secret et ouvert à la fois, ​

un espace qui équilibre l’errance et l’être.​

​Fabrice Rebeyrolle, notes d'atelier, 2012

Peut-être en regardant mieux, et s’oubliant
Comme le peintre derrière la grande verrière de l’atelier
On habiterait les espaces inventés du ciel
Qui sont le temps sans temps et tous les mondes à la fois

Ce serait l’heure de la vaste contemplation
Là- haut, en bas, dedans se fondraient dans la couleur
Et dans les formes où le silence respire
A sa manière de nuages et de pensées flottantes


Sylvie Fabre G.,
extraits de « Il y aurait encore à regarder », Février 2013

​« Champ(s) de ciel(s)  »

L’illimité du lieu comme un champ de la blessure où naissent toutes les choses

Lignes de nerfs et de ouate claire dans la marée noire

Source absolue insaisissable, insondable

Vertige d’être rien qu’un peu dans le champ.

Fabrice Rebeyrolle, notes d'atelier, avril 2013

D'une certaine façon, ou bien les ciels de Fabrice Rebeyrolle expriment la nature en la dépassant ou bien la répètent - au sens musical-.
Ses fondements - le deuil et les larmes- ou encore- l'euphorie et l'extase- et ses conséquences-  la mélancolie ou la joie- sont visibles dans toute  œuvre  ici montrée.
Drôles d'animaux que nous sommes « à regarder le ciel encore un jour », nous qui agissons aussi pour le beau et pour l'échange.
Eh bien, en approchant, ces œuvres se révèlent toujours comme des expressions de la vanité sublimée ou ici la verrière abrite le regard plongeant dans l'infini qu'il circonscrit.
Ainsi il n'y a rien de gratuit dans l'art longuement médité et comme retourné sur lui-même en vue d'une éclosion nouvelle. Et si ces tableaux produisent leurs spectateurs vers une "révolution" du moi et s'enracinent dans quelque douleur maîtrisée, la nourriture est claire : renaissance et pérennité de ce qui est.

Pierre Givodan , extraits de « L’être, l’art et la nature », Mars 2013

​« Chant(s) de ciel(s) »

​« Soulever le ciel »

​Livres d'artiste

Catalogue

bottom of page